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Les derniers instants de Marie

Lecture proposée pour le 25 mai

Les grands de ce monde font quelquefois des assemblées, et le plus souvent fort inutiles. Dans leur fantaisie, ils choisiront de ne pas vouloir que le lieu de leur réunion soit clair ; mais au contraire sombre et obscur, et cela pour faire quelque ballet, ou que sais-je, qui ressortira davantage dans l’obscurité. Les chandelles et flambeaux apportent trop de clarté. Et donc, il faut mettre des lampes nourries d’huile parfumée ; et ces lampes jetant de continuelles effluves, donnent plus de suavité et de récréation à la compagnie. Or, en s'éteignant, ces lampes rendent une bien plus excellente odeur et remplissent la chambre d’une plus grande suavité. Nous voyons qu’en beaucoup de passages de la Sainte Ecriture, les lampes représentent les Saints ; des lampes qui ont continué de jeter les exhalaisons de bons exemples devant les hommes et qui ont toujours été ardentes du feu de l’amour de Dieu. Ô que ces lampes ont répandu des odeurs suaves devant la divine Majesté durant le cours de leur vie, mais beaucoup plus à l’heure de la mort. La mort du juste est précieuse devant le Seigneur, comme au contraire, la mort des méchants lui est en horreur, d’autant qu’elle les porte à la damnation.

Or, si les Saints ont été des lampes ardentes et odoriférantes, combien plus la Très Sainte Vierge, dont la perfection surpasse toutes celles des Bienheureux ; peut-être même si elles étaient toutes assemblées en une, elles ne seraient pas comparables à la sienne. Elle fut certes une lampe toute nourrie d’huile parfumée. Quel parfum pensez-vous donc qu’elle répandit à l’heure de sa glorieuse mort ? Les jeunes filles sont allées après elle à l’odeur de ses onguents. L’âme sacrée de notre glorieuse Maîtresse s’envola droit au Ciel : elle alla répandre ses parfums devant la Divine Majesté, laquelle la reçut et la plaça sur un trône à la droite de Son Fils.

S. François de Sales - Sermon pour la fête de l’Assomption, T. IX, p. 183.


Une pieuse histoire racontée par
S. Alphonse de Liguori

Une femme luthérienne d’Augsbourg, en Allemagne, était obstinément attachée à sa secte. Un jour qu’elle passait devant une chapelle des catholiques, mue par la curiosité, elle voulut y entrer. Là, elle vit une statue de la Sainte Vierge avec Jésus Enfant entre ses bras, et se sentit inspirée de lui faire un don. Elle s’en alla chez elle, prit un morceau d’étoffe de soie et le lui apporta. Étant revenue de nouveau à sa maison, la Sainte Vierge l’éclaira de manière à lui faire connaître la fausseté de sa secte. En conséquence elle alla sur le champ trouver les catholiques, abjura l’hérésie et se convertit à Dieu.

S. Liguori, T. 6, p. 467.


Citation du Padre Pio

« Ô Marie, Vous la mère très douce de tout prêtre, médiatrice et dispensatrice de toutes grâces, du fond du cœur je Vous prie, je Vous implore et je Vous supplie de remercier Jésus, le fruit béni de ton sein, et cela aujourd’hui, demain et pour toujours. »

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Sources – Textes de S. François de Sales et S. Alphonse de Liguori : « Mois de Marie de S. François de Sales – Pages choisies du saint docteur », par l’abbé R. de Thomas de Saint-Laurent. S’agissant d’une édition ancienne, certaines formulations ont été retouchées pour faciliter sa compréhension par les jeunes générations. Texte du Padre Pio : « Bonne journée à tous », Editions Padre Pio da Pietrelcina, p. 84, 7 mai, (AP).

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