
Treizième jour
Le Sang très-précieux de Jésus-Christ adoucit la mort L’homme craint naturellement la mort ; et si à cette crainte naturelle se joint le souvenir des péchés commis, oh ! combien elle sera plus terrible encore ! Eh bien ! pour dissiper cette crainte, et rendre notre mort douce, nous trouvons un secours admirable dans la dévotion au Sang très-précieux de Jésus-Christ. Notre âme, en considérant Jésus crucifié dont le Sang ruisselle de toute part, conçoit l’espérance du salut, et sent se dissiper toutes ses craintes ; elle entend la voix de ce Sang qui retentit comme une trompette et crie miséricorde : « Sanguis Christi, ut tuba clamat », dit saint Bernard. Voyez-la qui a traversé cette mer, et est