
Découvrons trois magnifiques prières du saint Padre Pio à la Vierge Marie, et prions avec les mots de ce grand saint.
Saint Pio de Pietrelcina était un fervent dévot de la Vierge Marie, qu’il appelait affectueusement « Mamma » ou « Mammina ». Il priait continuellement Notre-Dame, lui demandant les grâces qu’elle dispense, suppliant son intercession et sa sollicitude maternelle.
Un aperçu de sa vie de prière
Les prières de ce grand saint sont le fruit d’une profonde intimité avec Dieu, comme on peut le percevoir dans ses propres mots :
« Dès que je me mets à prier, je sens aussitôt mon cœur envahi par une flamme d’amour ; cette flamme n’a rien à voir avec les flammes de ce bas monde. C’est une flamme délicate et très douce, qui consume sans causer de souffrance. Elle est si douce, si délicieuse, que l’esprit en goûte le plaisir et reste rassasié, sans pour autant perdre le désir – ô mon Dieu ! –, chose qui me paraît merveilleuse et que je ne comprendrai peut-être jamais qu’au ciel. »
(Épistolaire I, 461)
Après avoir aperçu un peu la vie de prière de saint Pio de Pietrelcina, découvrons maintenant trois de ses prières à la Vierge Marie, que nous connaissons grâce à son Épistolaire :
1. Vierge Immaculée
Très sainte Vierge Immaculée
et ma Mère, Marie,
à vous qui êtes la Mère de mon Seigneur,
la Reine du monde,
l’avocate, l’espérance,
le refuge des pécheurs,
je me confie à vous aujourd’hui,
moi, le plus misérable de tous.
Je vous vénère, ô grande Reine,
et je vous remercie
pour toutes les grâces
que vous m’avez accordées jusqu’à présent,
surtout pour m’avoir libéré de l’enfer,
tant de fois mérité par moi.
Je vous aime, Dame très aimable,
et par amour pour vous
je promets de toujours vous servir
et de faire tout mon possible
pour que les autres vous aiment aussi.
En vous je mets toutes mes espérances,
tout mon salut.
Reçevez-moi comme votre serviteur
et abritez-moi sous votre manteau,
ô Mère de miséricorde.
Et puisque vous êtes si puissante auprès de Dieu,
libérez-moi de toutes tentations
ou donnez-moi la force
de les vaincre jusqu’à la mort.
Je vous demande le véritable amour
de Jésus-Christ.
J’espère de vous une bonne mort.
Ma Mère,
par l’amour que vous avez pour Dieu,
je vous supplie de m’assister toujours,
et tout particulièrement
au dernier instant de ma vie.
Ne m’abandonnez pas
avant de m’avoir vu sauvé au ciel,
où je vous bénirai
et chanterai votre miséricorde
pour l’éternité !
Amen.
(Épistolaire I, 105)
2. Je vous supplie, ma Mère
Ô trésorière céleste de toutes les grâces,
Mère de Dieu et ma Mère, Marie,
parce que vous êtes la fille aînée
du Père Éternel
et que vous tenez en vos mains Sa toute-puissance,
ayez pitié de mon âme
et accordez-moi la grâce
que je vous supplie avec ferveur…
Je vous salue, Marie…
Ô dispensatrice miséricordieuse
des grâces divines,
très sainte Marie,
vous qui êtes la Mère
du Verbe Éternel Incarné,
que Dieu a couronnée
d’une sagesse immense,
considérez l’ampleur de ma douleur
et accordez-moi la grâce
dont j’ai tant besoin…
Je vous salue, Marie…
Ô très aimante dispensatrice
des grâces divines,
épouse immaculée
du Saint-Esprit éternel,
très sainte Marie,
vous qui avez reçu de Lui un cœur
capable de compatir
aux misères humaines
et qui ne peux résister
de consoler ceux qui souffrent,
ayez pitié de mon âme
et accordez-moi la grâce que j’attends
avec pleine confiance en votre grande bonté…
Je vous salue, Marie…
Oui, ô ma Mère,
trésorière de toutes les grâces,
refuge des pauvres pécheurs,
consolatrice des affligés,
espérance des désespérés
et aide puissante des chrétiens,
je mets toute ma confiance en vous
et je suis certain que vous m’obtiendrez de Jésus
la grâce tant désirée,
si elle est pour le bien de mon âme.
Salut, Reine, Mère de Miséricorde…
(Épistolaire I, 106-107)
3. Je vous salue, Marie
Je vous salue, Marie,
fille bien-aimée du Père Éternel.
Je vous salue, Marie,
vierge Mère du Fils de Dieu.
Je vous salue, Marie,
épouse immaculée du Saint-Esprit.
Je vous salue, Marie,
temple vivant de la Très Sainte Trinité.
Je vous salue, Marie,
conçue sans la moindre tache de péché,
toute pure et toute sainte.
Je vous salue, Marie,
vierge très pure
avant, pendant et après l’enfantement.
Je vous salue, Marie,
Mère douloureuse,
Reine des martyrs,
cœur parmi les cœurs qui souffrent.
Je vous salue, Marie,
étoile sur notre chemin,
source de notre espérance,
source très pure de joie,
porte du paradis.
Je vous salue, Marie,
consolatrice des affligés,
mère de l’amour beau et chaste
des âmes vierges,
havre serein de paix.
Je vous salue, Marie,
puissante et miséricordieuse médiatrice de toutes grâces,
aurore tant désirée du jour éternel,
prélude très doux sur la terre
de l’harmonie merveilleuse des cieux.
Je vous salue, Marie,
reine des anges et des saints,
notre reine,
souveraine patronne de l’Ordre Séraphique.
Je vous salue, Marie,
refuge des pécheurs,
mère très douce.
Je vous aime très fort,
ô belle Mère,
ô ma Mère,
gardez-moi pur.
Conduisez-moi à Jésus.
Je vous salue, ô Marie !
(Épistolaire I, 108-110)
Totus tuus Maria!