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« Si tu pleures, je ne viendrai plus chez toi » – La guérison miraculeuse de Paolo Nigro

Paolo Nigro obtint une licence en lettres en 1936 et une deuxième en philosophie en 1940. Il se considérait comme athée, et sa thèse de philosophie niait l’existence de Dieu. Il enseigna ensuite au lycée tout en maintenant ses convictions. Son épouse, en revanche, avait une foi profonde. Orpheline, elle avait grandi et reçu son éducation dans un couvent de carmélites, où elle était restée jusqu’à l’âge de vingt-deux ans. Ensemble, ils s’installèrent à Tarente.

Alors que Paolo était encore plein de vigueur intellectuelle et se sentait en bonne santé, il fut soudain frappé d’une grave maladie. Il souffrait d’une pleurésie sèche et, au printemps 1950, il était proche de la mort ; les médecins déclarèrent finalement qu’ils ne pouvaient plus rien pour lui.

Padre Pio priant le rosaire

Un samedi soir d’avril, vers 22h, deux hommes frappèrent à la porte de sa maison. Ils se présentèrent : Otello Risaliti, officier de marine, et Carlo Lusardi. Comme Maria, l’épouse de Paolo, ne les connaissait pas, elle hésita à les laisser entrer – elle était seule avec ses deux enfants et son mari gravement malade, qui avait depuis deux semaines une forte fièvre de 40,5 °C. Par moments, il délirait et semblait proche de la mort.

Les deux hommes insistèrent : « Padre Pio nous envoie. Nous devons prier le rosaire pour l’homme malade. »

La pauvre femme n’avait jamais entendu parler de Padre Pio et ne savait que faire. Elle demanda aux hommes d’attendre à la porte et alla parler à son mari. Lorsqu’il entendit qu’ils voulaient prier le rosaire, il donna son accord. Elle les laissa donc entrer.

Il convient de préciser qu’en 1946, quelques années auparavant, le professeur Nigro avait légèrement modifié sa position d’athée. À la surprise générale, il avait demandé à rencontrer l’archevêque de Tarente, Mgr Bernardi, à qui il raconta avoir eu une sorte de vision dans laquelle il avait vu le profil de la Vierge Marie. Après cela, il commença à assister à la messe, bien qu’irrégulièrement. C’est sans doute la raison pour laquelle il permit à deux inconnus de prier chez lui le rosaire à la Sainte Vierge.

Santina, la fille de Paolo, alors enfant, raconte la suite :

« Je le vois comme si c’était hier. Les deux hommes, Risaliti en uniforme blanc et Lusardi, agenouillés, récitaient le rosaire avec ferveur. Mais pendant la prière, papa était agité et dit à maman : “Maria, fais partir le moine capuchoné au pied du lit.” Maman ne dit rien ; elle crut que cette vision était due à sa forte fièvre. »

Avant de partir, les fils spirituels du Padre prièrent discrètement Maria d’accepter un peu d’argent : « C’est envoyé par Padre Pio. Vous en aurez besoin la semaine prochaine pour le voyage de votre mari à San Giovanni Rotondo. Le Padre souhaite le voir. Le reste servira à acheter les médicaments. »

À ce sujet, Santina précise : « C’était comme si Padre Pio savait que nous avions dépensé presque tout notre argent pour acheter de la pénicilline, qui coûtait très cher à l’époque. »

Le lundi suivant, l’état du malade s’améliora nettement. Sa fièvre avait disparu, et les médecins furent stupéfaits. Sa santé s’était tant améliorée que, le jeudi matin suivant, à 9h, Risaliti et Lusardi vinrent le chercher en taxi pour le conduire à la gare de Tarente. Il désirait ardemment rencontrer Padre Pio. Le soir, ils arrivèrent à San Giovanni Rotondo et logèrent ensemble dans une petite maison blanche sur la droite de la route menant au couvent.

Le lendemain, vendredi, ils l’emmenèrent à la sacristie, où Padre Pio confessait les hommes. À la fin des confessions, le Padre sortit de derrière le rideau qui le cachait des regards.

« Mon père, » dit Santina, « reconnut immédiatement en lui le moine qu’il avait vu le samedi précédent au pied du lit pendant la récitation du rosaire. Il s’élança vers lui et tomba à genoux en pleurant. Le Padre le releva en le tenant par les poignets et lui dit dans notre dialecte : “Si tu pleures, je ne viendrai plus chez toi.” »

Le lendemain, papa se confessa au Saint, qui le remit dans la grâce de Dieu et l’accepta comme fils spirituel. Il devint immédiatement un homme transformé. Il assista tous les jours à la messe et communia.

Le Padre resta proche de lui durant ses premiers pas dans cette nouvelle vie. Il vint le visiter chez lui – spirituellement, par bilocation. Durant sa convalescence, papa me disait parfois : « Santina, Padre Pio pose sa main sur ta tête. »

Plus tard, je l’ai souvent vu pleurer à cause de ses péchés passés. Il tenta de faire réparation en guidant les âmes vers Dieu et aussi vers Padre Pio. »

(Témoignage de Santina Nigro, San Giovanni Rotondo, 10 mai 2005)

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