
Padre Pio et Noreen Handley
Noreen Handley raconte : Au début de l’année 2000, j’ai ressenti un désir très fort de me rendre au sanctuaire de Padre Pio à San Giovanni Rotondo. Ce désir m’habitait constamment, si bien que j’ai finalement décidé d’y aller à la fin du mois d’octobre de cette année-là. Je ne comprenais toujours pas pourquoi je ressentais une telle attirance pour cet endroit.
Au début du mois de septembre de la même année, on a diagnostiqué à mon petit-fils un neuroblastome de stade quatre. C’était une forme de cancer très agressive et sans traitement curatif connu. Il avait alors trois ans et demi. Nous étions totalement anéantis par cette nouvelle. Mon petit-fils vivait en Angleterre et moi à Dublin, en Irlande. Je me rendit en Angleterre pour aider à m’occuper de sa grande sœur et pour être auprès de la famille.
J’ai contacté Cathy Kelly, qui dirigeait le Centre d’information Padre Pio à Victoria, Londres (ca n’existe plus aujourd’hui), et elle me permit très gentiment d’apporter la mitaine de Padre Pio à mon petit-fils à l’hôpital. Je laissa mon passeport à Cathy comme garantie, en convenant qu’elle me le rendrait lorsque je rapporterais la mitaine. Nous avons posé la mitaine sur la tête de mon petit-fils toute la nuit, et je suppliais Padre Pio de sauver cet enfant.
Mon petit-fils a subi une intervention chirurgicale à l’hôpital Royal Marsden Cancer Hospital à Londres. Une tumeur cancéreuse de la taille d’une balle de golf fut retirée de son cerveau, et on ne lui donnait que quatre mois à vivre. Il recevait également une chimiothérapie et une radiothérapie au cerveau et à la colonne vertébrale. Le médecin disait que, s’il survivait, il souffrirait d’un retard de croissance comme effet secondaire de ces traitements. Mais le médecin ne croyait pas qu’il survivrait.
Le lendemain, lorsque je rapportais la mitaine au bureau de Cathy Kelly, je fus complètement submergée par un parfum très fort et magnifique de roses, qui a semblé durer une éternité. J’étais très émue, je pleurais et je me demandais ce que cela signifiait. Cathy m’a dit que c’était un signe que Padre Pio avait entendu ma prière. J’ai compris alors que Padre Pio s’occuperait de cet enfant.
J’avais désormais une raison d’aller à San Giovanni Rotondo. Là-bas, j’étais à la porte de la chapelle à 5 heures du matin quand elle ouvrait, et je suis restée au tombeau de Padre Pio jusqu’à 8 heures, à lui parler, prier et le supplier de guérir notre petit-fils. J’ai dit à Padre Pio que si notre petit-fils guérissait, je ferais quelque chose pour lui. À ce moment-là, je ne savais pas encore comment je l’aiderais, mais je trouverais un moyen.
Après mon retour de San Giovanni Rotondo, j’ai commencé les dévotions à Padre Pio à Malahide, Dublin, comme je lui avais promis. Au début, nous les faisions au monastère des Carmélites à Seapark, Malahide, mais après six ans, nous avons dû déménager dans une église plus grande à cause de l’affluence. Nous sommes maintenant à l’église du Sacré-Cœur, Seabury, Malahide, Dublin. Nous nous réunissons chaque premier vendredi du mois.
Nous avons un organiste et une chorale. Nous commençons par l’Adoration eucharistique, suivie d’une messe célébrée par le Père Angelus, un prêtre capucin, qui bénit ensuite les fidèles avec une mitaine du Padre Pio. L’église est toujours pleine, avec 300 à 400 personnes présentes, et le Père Angelus nous raconte de belles histoires sur Padre Pio pendant son homélie. En septembre dernier, les membres de notre groupe de prière ont acheté une magnifique statue de Padre Pio à San Giovanni Rotondo. Elle a été expédiée à Dublin pour nos dévotions à Padre Pio, qui existent maintenant depuis quatorze ans.
Chaque année, en septembre, j’organise un pèlerinage en Italie. Je fais cela chaque année depuis quatorze ans. Au cours de nos voyages, nous avons visité Rome, Assise, Cascia, la Sainte Maison de Lorette, Lanciano (pour voir le premier miracle eucharistique), le mont Saint-Ange, où l’archange Saint Michel est apparu, San Giovanni Rotondo et bien d’autres lieux. Nous avons en général un groupe d’environ 50 personnes chaque année. À San Giovanni Rotondo, nous visitons tous les lieux liés à Padre Pio : sa cellule, son ancien tombeau, le nouveau tombeau magnifique où l’on peut voir son corps, le couvent, l’hôpital et le bureau anglais, où nous regardons une vidéo sur Padre Pio et recevons une bénédiction avec certaines de ses reliques. Nous visitons aussi Manoppello, le sanctuaire du Saint Visage.
Aujourd’hui, notre petit-fils a dix-neuf ans, mesure 1 mètre 80 et est en excellente santé. Nous sommes éternellement reconnaissants à Padre Pio pour cette grâce et pour tant d’autres faveurs accordées aux membres de notre groupe de prière au fil des ans. C’est incroyable de voir comment Padre Pio vous attire de multiples façons et vous fait travailler pour lui. Il m’a prise au moment où j’ai ressenti ce fort désir de me rendre à San Giovanni Rotondo, avant même que je sache que mon petit-fils était malade. Je n’aurais jamais imaginé que j’organiserais les dévotions à Padre Pio à Dublin ni des pèlerinages en Italie, mais j’aime vraiment le faire. Padre Pio vous fait travailler dur pour lui. Il est notre grand ami !
— Noreen Handley