Chaque fois qu’un évènement tourne mal, l’espérance est le première chose que nous perdons. Elle est fragile comme du verre fin, et nous pouvons la perdre très facilement. Saint Paul dit que, pour ceux qui suivent le Christ, il y a quelqu’un qui protège et sauve notre espérance : le Père de Jésus. Lorsque nous plaçons notre espérance en Dieu, elle est en sécurité. Elle se trouve bien au-delà de tout dommage que des catastrophes humaines ou naturelles peuvent nous infliger. Dieu tient véritablement notre espérance entre ses mains et la garde.
Un homme, qui avait développé une attitude très cynique envers la foi, rejetait toujours la faute sur Dieu lorsque quelque chose allait mal dans sa vie. Il continuait certes d’assister à la messe, mais allait rarement se confesser ou communier. Avec le temps, sa santé commença à décliner, et en même temps, les problèmes dans sa vie familiale prirent de telles proportions qu’ils devinrent presque insurmontables. Un dimanche, il entra dans l’église et alla s’asseoir sur le tout dernier banc. Ce jour-là, il décida qu’il en avait fini pour toujours avec l’Église catholique. Il pria Dieu et dit : « Je n’ai pas ma place ici. Vous me détestez, et Vous n’aidez que Vos favoris. » Après cette décision, il jeta chez lui toutes les images saintes, médailles et chapelets. Il n’autorisait plus personne dans sa famille à prononcer le mot « Dieu ». Cette situation dura sept ans et demi.
L’homme fit la connaissance d’une femme qui avait une grande dévotion envers le Padre Pio. Un jour, alors qu’il lui parlait de certains de ses problèmes, elle lui dit qu’elle croyait que Padre Pio pouvait l’aider. « Je vais lui écrire une lettre et lui demander de prier pour toi », dit-elle. Elle encouragea l’homme à écrire lui-même au Padre Pio, et il accepta, bien qu’il fût convaincu que cela ne servirait à rien. Au fond, il voulait surtout prouver à la femme que Padre Pio ne l’aiderait pas. Il était certain qu’aussi Padre Pio n’aidait que ses favoris.
Il lui écrivit donc, et dans sa lettre il demandait de prier pour une amélioration de sa situation financière et pour un renforcement de la foi de ses proches qui — tout comme lui — s’étaient éloignés de l’Église. Il reçut une réponse par courrier. Dans la lettre, on lui disait que Padre Pio envoyait sa bénédiction et priait pour lui. L’homme jeta la lettre.
Les jours passèrent, l’un après l’autre, mais rien ne s’améliorait dans la vie de cet homme. Il sentait que ses fardeaux étaient trop lourds et trop nombreux pour pouvoir les porter plus longtemps. Il semblait être au bord d’une véritable crise nerveuse.
Sa lettre au Padre Pio avait été envoyée fin mars 1968. En avril, l’homme remarqua soudain un parfum riche et agréable de tabac, phénomène que beaucoup de personnes avaient vécu lorsqu’elles recevaient une bénédiction du Padre Pio. À ce moment-là, il pensa au Padre Pio ; profondément ému, il se mit à pleurer — mais ce n’étaient pas des larmes de tristesse, c’étaient des larmes de joie. Le dimanche suivant, il ressentit le désir d’aller à la messe. Tout joyeux, il appela les membres de sa famille pour leur raconter ce qui était arrivé. Ceux-ci pensaient qu’il était en train de faire une dépression définitive. Il alla à la messe et, peu de temps après, fit une confession sincère.
L’homme acheta plusieurs biographies du Padre Pio et les lut de la première à la dernière page, car il voulait en apprendre davantage sur lui. Ce qu’il découvrit dans ces livres le toucha si profondément qu’il revint entièrement à la pratique de sa foi catholique.
Cinq mois plus tard, Padre Pio mourut. Avec le temps, l’homme prit conscience des nombreuses grâces que sa famille et même ses proches parents recevaient grâce à l’intercession du Padre Pio. L’un de ses frères, qui luttait contre l’alcoolisme, parvint enfin à cesser de boire. De plus, deux membres de sa famille revinrent à la pratique de leur foi.
« Maintenant, je suis en paix avec Dieu, qui a été si bon pour moi alors que je L’avais tant offensé», déclara l’homme.
Saint Padre Pio, priez aussi pour nous, dans nos difficultés !
